Les mariages entre cousins
SOMMAIRE
1. Nombre d'ancêtres
2. Le Mariage consanguin le plus fort
3. Le Mariage consanguin le plus récent
4. Les re-mariages bizarroïdes en famille !
1.
Nombre d'ancêtres
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Si on fait le calcul du nombre de nos ancêtres, on a 2 parents, 4 grands-parents, 8 arrières-grands-parents etc ...; ce qui fait qu'on peut estimer que si on remonte jusqu'à la révolution, cela revient à rechercher environ 256 ancêtres. Si l'on pousse jusque 1650, date "raisonnable" en fonction des archives existantes, le nombre d'ancêtres monte alors à plus de 4000 !
En comptant tous les descendants intermédiaires, cela donne environ 8000 ancêtres à retrouver !
Aujourd'hui, nous en avons identifié un peu plus de 1000 , ce qui fait 10 à 15%, de quoi s'occuper encore un peu !
Ce calcul qui multiplie par 2 les ancêtres à chaque génération est théorique car si on continue, cela ferait plusieurs milliards il y a mille ans !
En fait, les ancêtres, du fait du peu de mobilité des populations, et peut être aussi pour conserver les Terres au sein de la famille, se mariaient, sciemment ou non, entre cousins plus ou moins éloignés.
Pour les recherches généalogiques, cela facilite la tâche car cela réduit le nombre d'ancêtres à chercher; par exemple, deux cousins germains qui se marient ensemble n'ont à eux deux que 6 grand-parents différents au lieu de 8.
Mais d'un autre côté, ça complique aussi le travail car on se retrouve souvent avec beaucoup d'homonymes, entre les cousins germains, les pères et les fils qui portent le même prénom et donc sèment la confusion !
Le droit canon imposait d'obtenir une dispense lors d'une demande de mariage entre cousins dont la consanguinité au 4ème degré était établie ou connue; sans dispense, pas de mariage ou même risque d'annulation de mariage comme on le voit dans la rubrique Les récidivistes du Mariage !
J'ai, comme beaucoup, effectivement retrouvé de nombreux cas de mariages consanguins (ou endogamie), dont voici deux exemples :
2.
Le Mariage consanguin le plus fort
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Léonce Adrien BREJON (1860 - 1935) |
x 1886 |
Angèle MANTEL (1870 - 1935) |
On peut citer,
parmi de nombreux exemples, celui de Léonce Adrien BREJON et Angèle
MANTEL qui sont cousins au 4ème degré. En clair,
"leurs deux grands-pères paternels étaient cousins
germains" ou encore "deux de leurs arrière-grands-parents
étaient frère et soeur". Je ne suis pas sûr qu'ils le
savaient car le lien a plus d'un siècle d'ancienneté ...
Retour aux ancêtres BREJON
3.
Le Mariage consanguin le plus récent
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Il s'agit du mariage de nos grands-parents
maternels Louis HAMON (1907-1948) et
Horthense
LE MOIGNE (1905-1957), mariés en 1935. Ici, le lien entre eux est assez lointain car il date de 8 ou 9 générations (ce qui fait environ 250 ans !) mais il existe ! |
4.
Les re-mariages bizarroïdes en famille !
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Louis Antoine FAUVET - où comment épouser la nièce de sa femme !
Louis Antoine FAUVET, ancêtre né à Pavant en 1777, épousa Hélène BOURNICHE, de 15 ans son aînée. Celle-ci décéda à l'âge de 56 ans à Nogent L'Artaud en 1818. Louis Antoine FAUVET se remaria 6 ans plus tard, à l'âge de 47 ans, avec Catherine Constance BOURNICHE, qui n'était autre que la fille de Louis François BOURNICHE, né vers 1755 et frère de la défunte Hélène BOURNICHE. Louis Antoine épousa donc la nièce de sa femme !
Dominique Victor RAHAULT - où comment épouser la soeur de sa belle-mère !
Jean Simon RAHAULT, né en 1773 à Pavant, épousa en premières noces Marie Louise ROMELOT. Il eurent parmi leurs enfants Dominique Victor RAHAULT qui naquit en 1801. Devenu veuf, Jean Simon RAHAULT se remaria en 1810 avec Anne Marie COTTRAY, également native de Pavant. Anne Marie COTTRAY était issue d'une famille d'au moins 11 enfants. Marie Victoire Rosalie COTTRAY, sa soeur cadette de 10 ans née en 1794, se maria à son tour 13 ans plus tard en 1823 avec Dominique Victor RAHAULT, fils de son beau-frère. Dominique Victor épousa donc la soeur de sa belle-mère !